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Salariés engagés dans un projet parental (PMA et adoption) : des droits renforcés à effet du 2 juillet 2025

De nouvelles obligations à la charge des employeurs existent en matière de protection des salariés engagés dans un projet parental, qu’il s’agisse d’un parcours pour une assistance médicale à la procréation (« PMA ») ou d’une procédure d’adoption.
Projet parental Projet parental

De nouvelles obligations à la charge des employeurs existent en matière de protection des salariés engagés dans un projet parental, qu’il s’agisse d’un parcours pour une assistance médicale à la procréation (« PMA ») ou d’une procédure d’adoption.

Ainsi, depuis le 2 juillet 2025, les salariés engagés dans ce type de projet bénéficient de droits renforcés en matière d’autorisations d’absence rémunérée, ainsi que d’un nouveau socle de protection contre les discriminations fondées sur leur projet parental.

Élargissement de la protection contre les discriminations à tous les salariés engagés dans un projet parental.

Jusqu’à présent, seules les salariées femmes engagées dans un parcours de PMA bénéficiaient, de la protection contre les mesures discriminatoires prévues par le Code du travail. Ce dernier étend désormais la protection contre les discriminations à tous les salariés, femmes ou hommes, engagés dans un projet parental dans le cadre d’une PMA ou d’une adoption.

Interdiction de :

  • Faire référence, dans une offre d’emploi, au parcours de PMA ou d’adoption ; 
  • Refuser d’embaucher une personne, prononcer sa mutation, résilier ou refuser de renouveler son contrat de travail en considération de cette situation ; 
  • Prendre en compte ce projet en matière de rémunération, de formation, d’affectation, de qualification, de classification, de promotion professionnelle ou de mutation. 

Extension à tous les salariés engagés dans un projet parental, du régime d’autorisations d’absence.

L’ancien dispositif prévoyait uniquement une autorisation d’absence de la salariée femme pour se rendre aux examens médicaux obligatoires dans le cadre de la surveillance médicale de la grossesse et des suites de l’accouchement ou, dans le cadre d’une PMA, aux actes médicaux nécessaires.

Le Code du travail prévoit désormais que les autorisations d’absence pour les actes médicaux nécessaires dans le cadre d’un parcours de PMA – auparavant réservées aux femmes sont étendues aux hommes.

La loi permet désormais à tous les salariés, de bénéficier d’une autorisation d’absence pour accompagner leur conjoint (ou partenaire lié par un PACS ou concubin) engagé dans un parcours de PMA, dans la limite de trois examens obligatoires ou actes médicaux.

Ces autorisations d’absence sont assimilées à du temps de travail effectif pour le calcul de l’ancienneté et des congés payés et ne peuvent entraîner aucune diminution de la rémunération.

Le Code du travail est aussi modifié pour y introduire une nouvelle catégorie d’absence autorisée au profit des salariés engagés dans une procédure d’adoption.

Ces derniers peuvent désormais s’absenter, avec maintien de leur rémunération, pour se présenter aux entretiens obligatoires préalables à l’obtention de l’agrément prévu par le Code de l’action sociale et des familles.

L’entrée en vigueur effective de cette dernière mesure reste subordonnée à la publication d’un décret précisant le nombre maximal d’autorisations d’absence pouvant être accordées. Le décret à paraitre, encore attendu à ce jour, conditionne l’application concrète de la disposition et il conviendra d’en suivre la publication. 

Source :

Loi n°2025-595 du 30 juin 2025 visant à protéger les personnes engagées dans un projet parental des discriminations au travail, publiée au Journal officiel du 1er juillet 2025

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